LES TWO FINGERS

Double trajectoire sur méridiens mouvants. Les Two Fingers fonctionnent ainsi : prise d’options et paris risqués. De nombreux sédentaires en ont rêvé, ils l’ont fait. Un biologiste parlerait “d’instinct de survie”, un assureur “de bougeotte”. En sus, il nous vivent la chose tellement intensément qu’ils s’apparentent à des chats déjà morts et ressuscités 3 ou 4 fois au milieu de leurs vies. A la fois garçons sages et enfants terribles, ils ont rippé sur le tard et glissé ostensiblement dans un monde fait de sons et de mots, certes jubilatoires mais impérieusement délétères. De New York à Samarkand, ces deux-là ressemblent à des Corto Maltese dont la seule aventure serait de distiller des notes. Dans la tôle ondulée, sur un toit de Los Angeles, sous la vibration des studios et des riffs ignifugés, les Two Fingers parcourent l’Occident, multiplient les rencontres et les collaborations, et toujours écrivent. Pour le plaisir pas pour la gloire. D’où l’accident. Comment et pourquoi ils se retrouvent un jour sous les feux de la rampe ? Quand on leur pose la question, ils racontent une histoire, jamais la même. Tout ce que l’on sait d’eux, c’est que l’un est auteur, compositeur et écrit dans les magazines, l’autre ancien danseur de l’opéra d’Avignon, et qu’entre des compos pop/rock personnelles rappelant, selon les uns Bashung, selon les autres Rodolphe Burger, ils s’amusent à faire résonner des compos pas personnelles des Green Day, Pixies, Black Eyed Peas, Muse et bien d’autres. Illustrant dans cette double casquette la phrase de Totor : « Le mystère est bien l’arme la plus absolue pour remuer le monde. »

L’Oriflamme est heureux d’accueillir ces deux artistes avignonnais pour un concert unique le 15 avril à 20H45 à un tarif plus que compétitif… Réservez vite vos places !